Bourgeon 30 mars 2012

Ratafia

Le Ratafia, est un alcool fait à base de jus de raisin. La fermentation est bloquée par l'adjonction d’alcool ce qui permet au fruit de conserver tout son potentiel de sucre.

La réalisation de ratafia est un projet que nous murissons depuis 3 ans. Comme toutes les cuvées du Champagne Henriet-Bazin, nous voulions l'élaborer avec passion et respect des arômes de notre terroir.

C'est lors de la vendange 2009 que nous avons sélectionné des moûts (jus de raisin) provenant de nos plus belles parcelles de Chardonnay et Pinot Noir qui ont été tirés en fin de cuvée. (première phase de pressurage).

Pour garantir une large palette aromatique, chaque cépage a été réparti dans des futs de chêne et des bonbonnes en verre.

Après plusieurs mois passés sur lies et plus de deux ans en a vieillir, nous venons de mettre ce doux breuvage en bouteilles en reprenant la méthode traditionnelle du pigeage afin d'éviter toute filtration.

Ce sont donc 3 ratafia que nous vous proposerons bientôt.

Appréciez la superbe couleur.

Un 100% Pinot Noir élevé en fût de chêne.
Un 100% Chardonnay élevé en bonbonne en verre.
Un 50% Chardonnay élevé en fût de chêne et 50% Pinot Noir élevé en bonbonne.

Bourgeon 29 mars 2012

Eclosion d'un bourgeon.

De jour en jour, vous allez pouvoir suivre l'éclosion d'un bourgeon de Chardonnay.

25 Mars : Montée de la sève.

Nous sommes le 25 Mars, le printemps n'a que 5 jours et pourtant les températures de l'après-midi, ont fait monter la sève du fond des racines.

La sève sort des brins par les plaies de taille : On dit que la vigne pleure.

Et les bourgeons commencent à s'ouvrir : C'est le débourrement.

Le bourgeon émerge de son coton protecteur.

Derniers coups de sécateur.

Ce matin, nous avons donné nos ultimes coups de sécateurs sur la jeune plante qui entoure la maison. Nous voulions attendre le dernier moment afin de ne pas risquer de se faire prendre par le gel, mais vues les températures estivales (20°C l'après-midi) il ne fallait plus attendre, la sève commençait a monter, et les brins a pleurer.

Les branches encore très fines de ces jeunes plants ont été coupées en vue d'établir les modes de taille définitifs pour chaque cépage.

 Cette vigne étant au pied de la maison, et de la salle de dégustation, nous y avons planté deux routes de Pinot Meunier que nous taillerons en Guyot, deux routes de Pinot Noir qui prendront la forme du Cordon et le reste en Chardonnay (cépage propre à Villers-Marmery bien que la montagne de Reims soit essentiellement en Pinot Noir) qui sera donc taillé en Chablis.

Les petites bois ont été mis en fagots et serviront à allumer nos barbecues.

Plantation de la parcelle des Croix

Après 41 ans de bons et loyaux services, la parcelle de Chardonnay des Croix située sur le terroir de Villers-Marmery a été arrachée l'automne dernier.

La terre s'est reposée tout l'hiver et a subit le gel et le dégel qui l'ont aérée, elle vient tout juste d’être replantée.

Dans un premier temps, il faut tirer les alignements et les parallèles pour préparer l'implantation de la vigne. les routes seront espacées d'un mètre. Ensuite, un cordeau est tendu, il est plombé tous les mètres-vingt pour matérialiser l'emplacement des ceps. Il faut donc faire un trou qui recevra le plant.

Suite au greffage, et pour éviter qu'ils ne puissent s'infecter au niveau de la plaie de greffage, les plants sont trempés dans la cire (rouge cette année). Cette carapace permettra de protéger le plan, mais sa faible résistance ne l’empêchera pas de grossir.

Les jeunes vignes sont ensuite plantées délicatement, à la main, puis on rebouche le trou en tassant bien pour que les racines soient en contacte avec la terre. Il faut répéter l’opération autant de fois qu'il y'a de trous, et, dans cette parcelle de 4 ares et92 centiares, ce sont pas moins de 440 pieds qui viennent d’être replantés. 

La parcelle est maintenant terminée. Il faudra bientôt protéger les pieds avec des filets pour éviter que les lapins ne viennent manger les bourgeons et attendre deux ans pour voire apparaitre les premières grappes alors que nous attendrons la troisième année pour les récolter.

Importateur Australien

Nous sommes rassurés sur la visibilité des panneaux indicateurs, dans la mesure ou l'importateur Australien a trouvé son chemins sans difficultés.

Puisqu'il n'était pas venu nous rendre visite depuis quelques années, Marie-Noëlle a eu le plaisir de lui faire redécouvrir et découvrir la totalité des cuvées de la gamme du Champagne Henriet Bazin.

Suivez la flèche.

Nous avons constaté que nos visiteurs peinaient parfois a trouver le Champagne Henriet Bazin dans la mesure ou notre nouvelle salle de réception se situe au cœur des vignes, dans une rue inconnue de la majorité de systèmes de navigation.

Il fallait souvent beaucoup de détermination et une dose de chance pour parvenir a bon port.

Aujourd'hui, nous venons enfin  de mettre a jour la signalisation dans le village afin que les panneaux indicateurs vous dirigent à la bonne adresse.

Alors, à bientôt.

Importateurs Américains. Peter et Maria.

Nous venons de passer un excellent moment avec Peter et son épouse Maria, importateurs dans l'état de New-York.

Ils ont dégusté toute la gamme du Champagne Henriet Bazin et ont été très surpris par la puissance et l'élégance des Pinot Noirs de Verzy et Verzenay. Les Chardonnay de Villers-Marmery ont été très appréciés pour leur finesse et leur belle minéralité.

A suivre...

La taille de la vigne.

Nous donnons nos derniers coups de sécateur dans les vignes. Après plus de trois mois de travail, la taille touche à sa fin.

A raison de 25 coups de sécateur par pied et 9 000 cep par hectare, c'est qu'il en faut du temps pour tailler nos 37 parcelles, tantôt en Chablis, tantôt en Cordon de Royat, qui sont les deux seuls modes autorisés dans les vignes en Grand cru et Premier Cru.

le Chablis est plus adapté au Chardonnay, notre cépage Blanc

Chablis : Plusieurs rameaux couvrent l’escape.

Alors que le Cordon de Royat convient au Pinot-Noir.

Cordon de Royoat : Un sarment hérissé de courson de 2 bourgeons courre le long du fil.

Mais pourquoi taillons nous ?

La famille végétale de la vigne s'apparente à la liane. Donc, naturellement, la vigne veut produire du bois. Figurez vous que la longueur additionnée de ses branches dépasserait allégrement 50 mètres par pieds si nous la laissions pousser à sa guise !

Nous taillons donc pour :

-Lutter contre l'allongement des rameaux qui deviendraient alors trop fragiles et casseraient sous les coups de vent et le poids des grappes.
-Limiter le nombre de bourgeons afin d'équilibrer la "charge" en grappe pour que leur maturation soit parfaite.
-Répartir les sarments dans l'espace du pied pour éviter les amas de végétation qui, en été, favorisent le développement des maladies liées aux moisissures.
-Récolter du raison par une sélection judicieuse des bois taillés.

Il faut simplement retenir que pour donner un fruit, il faut que le bourgeon de cette année pousse sur un bourgeon de l'année dernière, et que, qui plus est, seuls les 5 premiers bourgeons du rameau seront fructifères. La sélection des sarments porteurs est donc primordiale !

les derniers coups de sécateur.

Visite de notre importateur de Brescia (Italie)

Stefano et Sylvia.

Visite de la cuverie.

Nous venons d'avoir le plaisir de recevoir Stefano et Sylvia, nos importateurs Italien pour la région de Brescia. De passage en France, ils se sont arrêtés à la maison pour déguster quelques cuvées et faire découvrir les vignes, la cave et les méthodes de vinification du Champagne Henriet Bazin a Sylvia qui n'était encore jamais venue.

Un bon moment de partage avec de vrais amateurs de terroir, de champagne et de gastronomie.

Notre jumelage Franco-Italien

La Chenille "BOARMIE"

Rencontré hier sur un brin de vigne, cette chenille de papillon Boarmie a du passer l'hiver protégée sous l'écorce ou dans le nœud d'un cep.

Figée pour passer inaperçue.

Elle est particulièrement douée dans l'art du camouflage et se raidit comme un bout de bois des qu’elle détecte un mouvement.

Comme une brindille.

Ces chenilles hivernantes, rongent les bourgeons au débourrement de la vigne, empêchant alors le développement du rameau et de ses fruits.